Le cancer l'a emportée vendredi après-midi.
Elle était ma tante et elle n'est plus. Ce n'est pas soudain, mais la douleur sourde ne décolle pas du milieu de ma gorge.
Le départ dimanche, les 8h de voiture, l'arrivée à la Bertrane. Il faut trouver les mots pour dire quelque chose de beau à l'Eglise lundi. Il faut pouvoir lui dire à quel point elle va nous manquer.
Lundi matin, le réveil, le coup de téléphone, Grand Papa à l'hopital. Comment faire face. Pourquoi la vie parfois est tellement injuste. Pourquoi quand on doit aller enterer Hélène, 38 ans, mon grand père est transporté aux Urgences avec le risque d'une hémorragie cérébrale. Il a fallu accompagné mamie, qui perd pieds. Rester près d'elle et lui expliquer mille fois ce qui se passe. Se retrouver aux Urgences, c'est moins grave que prévu mais ils l'ont intubé et mis en comas artificiel. Et la boule dans ma gorge de passe pas. Je ne veux pas rentrer à Paris. Et pourtant je suis la.
Parfois, j'me demande pourquoi on croit encore en cette put*n de vie.
A Hélène - Le 06 Octobre 2008.
Les mots ne viennent pas facilement dans des moments pareils. Comment te dire notre peine et cette douleur sourde de te perdre. Par contre à nous 6, on a des souvenirs en pagaille.
Le plus évident c'est qu'une fois rentrée dans la vie de Christophe, il s'est opéré un changement fondamental : Christophe arrivait le jour ou il l'avait annoncé.
On se souvient tous de ces nombreuses parties de cartes aux Orres. Tu étais la première à vouloir jouer avec nous et la première à nous battre bien sur.
Ce qui nous a marqué tous les 6 c'est cette gentillesse qui te caractérisait. Tu avais toujours un petit mot pour chacun d'entre nous, des questions sur notre avenir et un petit quelque chose en chaque occasion.
Tous ces bouquets dans l'église te représentent. On se souvient tous de ta passion pour les fleurs et le soin que tu pouvais leur apporter.
On ne peut parler de toi sans évoquer ta volonté et cette envie de vivre et de découvrir que tu avais. Vos voyages avec Christophe en étaient la preuve.
Sache que comme le dit Marc Lavoine, notre amour pour toi ne s'arretera pas.
Rien ne t'efface, je pense à toi
Elle était ma tante et elle n'est plus. Ce n'est pas soudain, mais la douleur sourde ne décolle pas du milieu de ma gorge.
Le départ dimanche, les 8h de voiture, l'arrivée à la Bertrane. Il faut trouver les mots pour dire quelque chose de beau à l'Eglise lundi. Il faut pouvoir lui dire à quel point elle va nous manquer.
Lundi matin, le réveil, le coup de téléphone, Grand Papa à l'hopital. Comment faire face. Pourquoi la vie parfois est tellement injuste. Pourquoi quand on doit aller enterer Hélène, 38 ans, mon grand père est transporté aux Urgences avec le risque d'une hémorragie cérébrale. Il a fallu accompagné mamie, qui perd pieds. Rester près d'elle et lui expliquer mille fois ce qui se passe. Se retrouver aux Urgences, c'est moins grave que prévu mais ils l'ont intubé et mis en comas artificiel. Et la boule dans ma gorge de passe pas. Je ne veux pas rentrer à Paris. Et pourtant je suis la.
Parfois, j'me demande pourquoi on croit encore en cette put*n de vie.
A Hélène - Le 06 Octobre 2008.
Les mots ne viennent pas facilement dans des moments pareils. Comment te dire notre peine et cette douleur sourde de te perdre. Par contre à nous 6, on a des souvenirs en pagaille.
Le plus évident c'est qu'une fois rentrée dans la vie de Christophe, il s'est opéré un changement fondamental : Christophe arrivait le jour ou il l'avait annoncé.
On se souvient tous de ces nombreuses parties de cartes aux Orres. Tu étais la première à vouloir jouer avec nous et la première à nous battre bien sur.
Ce qui nous a marqué tous les 6 c'est cette gentillesse qui te caractérisait. Tu avais toujours un petit mot pour chacun d'entre nous, des questions sur notre avenir et un petit quelque chose en chaque occasion.
Tous ces bouquets dans l'église te représentent. On se souvient tous de ta passion pour les fleurs et le soin que tu pouvais leur apporter.
On ne peut parler de toi sans évoquer ta volonté et cette envie de vivre et de découvrir que tu avais. Vos voyages avec Christophe en étaient la preuve.
Sache que comme le dit Marc Lavoine, notre amour pour toi ne s'arretera pas.
Rien ne t'efface, je pense à toi