J'espère juste que de la-haut vous êtes fiers de moi.
Je me battrais pour que ce soit le cas.
Mamie - 16 Février 2007
Grand-Papa - 27 Octobre 2008.
Jeudi 29 janvier 2009 à 0:10
Dimanche 25 janvier 2009 à 23:55
Télérama : Que pensez-vous des projets concernant les mineurs ?
Je pense à ces portraits du XVIe siècle qui montrent des enfants nobles, habillés comme papa, avec une petite épée, un petit pourpoint. Un mineur, ce n'est pas un adulte en réduction. Un mineur, c'est un être en devenir. Vouloir rapprocher la justice des mineurs de celle des adultes, c'est la négation même de sa spécificité. Il faut absolument conserver la philosophie de l'ordonnance de 1945, d'abord et toujours éduquer, former, prévenir. L'objectif premier de la justice des mineurs, c'est de les intégrer ou de les réinsérer dans la société.
Télérama : L'état des prisons en France est une de vos préoccupations constantes...
Le problème ne date pas d'hier, ni même d'avant-hier. Il y a, en France, une indifférence multiséculaire à la condition carcérale. Quand j'étais garde des Sceaux, j'ai multiplié les efforts pour humaniser les prisons. Sans les moyens nécessaires. La priorité en France, en matière de solidarité, n'est jamais les prisons : les hôpitaux sont prioritaires, les chômeurs, les SDF. Et à chaque fois que j'ai pris une mesure en faveur des détenus, la réaction du corps social était négative. Quand nous avons fermé les quartiers de haute sécurité, certains disaient : « La France est livrée aux assassins. » Quand nous avons créé les parloirs libres, où la mère pouvait embrasser son fils, ou la femme son compagnon, on a dit que nous prenions le risque insensé de passage de drogues, voire d'armes ! Quand nous avons introduit la télévision dans les cellules, on a ricané : « Et pourquoi pas le champagne ? » Depuis, j'ai compris qu'il existe une loi d'airain en matière carcérale : vous ne pouvez pas porter les conditions de vie des détenus au-dessus de celles des travailleurs les plus défavorisés. La prison est ainsi comme le négatif de l'état de la société. C'est saisissant. A cela s'ajoute un problème spécifique à la France, celui de la détention dans les maisons d'arrêt, qui sont surpeuplées. Certains établissements sont remplis à 200 % ! Trois personnes, voire quatre, vivent ainsi dans une cellule de 10 mètres carrés ! Comment assurer le respect de l'intimité, de la dignité des détenus dans ces conditions ! Comment voulez-vous préparer la réinsertion dans une telle promiscuité, quand se mélangent jeunes délinquants et multirécidivistes ?
Télérama : Le projet de réforme de l'audiovisuel public a fait couler beaucoup d'encre. Que pensez-vous de la nomination et surtout de la révocation de son président par l'exécutif ?
Le président de la République nous dit qu'il s'agit de mettre fin à l'hypocrisie de la nomination par le CSA. Mais ce qu'il fallait alors, c'est renforcer les garanties d'indépendance du CSA. Réduire ses pouvoirs en confiant la nomination à l'exécutif est un retour en arrière. Que ce choix soit soumis à l'avis du CSA ne change rien. Il y a une grande différence pour le CSA entre choisir entre une série de candidats après auditions publiques et se prononcer sur un seul candidat désigné par le président de la République. Quant au contrôle du Parlement, c'est un leurre. Pour que le choix du président soit refusé, il faut qu'il le soit par les trois cinquièmes des membres des commissions des affaires culturelles de l'Assemblée et du Sénat. Dans notre système politique, vous ne verrez jamais la majorité présidentielle censurer ainsi le choix du président ! Et l'opposition sera impuissante face à ce choix. Nous vivons actuellement dans ce que j'appelle une « monocratie », le pouvoir d'un seul homme démocratiquement élu par le peuple pour cinq ans. Quand j'entends la parole élyséenne, je sais ce que sera la loi. Et cela me rappelle l'axiome de l'ancienne monarchie : « Cy veut le roi, cy fait la loi. »
Et encore il faudrait tout lire .... Rendez vous ici !
Dimanche 25 janvier 2009 à 15:55
Vendredi 23 janvier 2009 à 0:25
Dimanche 18 janvier 2009 à 13:58
3/ Quelle est l'histoire de votre vie ?
Tired of Being Sorry - Enrique Iglesias.
Je passe mon temps à me prendre la tête. Et je suis tout ltemps désolée. C'est usant.
4/Comment allez-vous de l'avant dans la vie ?
Ma France à moi - Diam's
Parce que cette France me donne envie d'me battre :D
5/ Quelle chanson pour votre enterrement ?
Punishment Park - Indochine.
J'aime cette chanson (l)
6/ -Comment être encore plus heureux ?
Au marché du soleil - Massilia Sound System.
Oui être de retour dans ma banlieue c'est bien. Mais desfois j'ai envie de tout lacher et de repartir la bas.
7/ Quelle est la meilleure chose qui vous soit arrivée?
Les scouts :D Et ce n'est pas transposable en musique :)
9/ Votre boulot, pour vous c'est :
8/ Pour décrire ce qui vous ravit ?
Wonderwall - Oasis.
Haaaaaaan !
Salut les Amoureux - Joe Dassin.
11/ La sexualité doit être :
Un garçon au féminin, une fille au masculin ...
12/ Bloguer pour vous ca représente quoi ?