Dimanche 2 novembre 2008 à 13:51

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Trouver les mots pour parler de toi c'était facile.Tous les 6 on a évoqué nos souvenirs communs, on s'est même rendus compte que Camille ne se souvenait pas de "dommage fromage" ou "d'en route mauvaise troupe". Et pourtant avec alors l'équipe c'était les expressions que l'on t'entendait toujours dire.
On peut difficilement parler de toi sans évoquer l'huile d'olive. Non seulement à la Bertrane c'était une institution, au même titre que les asperges, mais tu en mettais dans tous tes plats pour donner du goût. Il faut également mentionner ton amour pour la vaisselle. Tu aimais la faire seul, le matin, cela te permettait de penser, tranquillement.
On ne peut pas oublier ton amour pour la nature et les longues promenades un peu partout. Que ce soit dans le moure à la Bertrane, dans la Mazelière aux Orres ou au Parc Longchamps, avec Mamie, vous pouviez partir marcher des heures. Les voisins évoquent même le fait que tu monter à pieds les 5 étages de la Blancarde plusieurs fois par jour.
Comment ne pas parler de tout ton bricolage? Pour t'occuper à la retraite, tu construisais. Si aujourdhui la maison des Orres est aussi grande c'es grâce à tes doigts de fée. Bon d'accord la tuyauterie se déglingue , mais pour le reste c'est vrai que tu étais doué. Par contre tes outils s'appelaient toujours reviens.
Tu jouais toujours avec nous, même si on le sait maintenant, tu faisais exprès de perdre pour ne pas nous vexer. Petite, Camille te forçait même à inventer des règles pour que tu joues avec elle.
Tu étais souvent silencieux et pourtant tu étais toujours présent avec nous. Il te fallait juste 5 bonnes minutes de plus que tout le monde pour rire à nos blagues.
Et puis juste quand on passait à table, tu repartais pour aller chercher tes remèdes. Tu pensais toujours à nous donner la température de dehors ou à nous raconter une petite anecdote.
Mamie perd un mari exceptionnel et nous perdons un grand père formidable. Votre couple avait ses petites habitudes, tu n'oubliais jamais de lui préparer son café du matin et elle n'oubliait jamais tes madeleines en faisant les courses.
A chacun de nous tu as légué un trait de ton caractère. Vivien a récupéré ton coté casanier et Clémence le fait de savourer la solitude.
Tu vas retrouver Hélène là-haut, vous nous regarderez grandir, fiers de ce que l'on est devenus.
N'oublie jamais que l'on t'aime Grand Papa.
Photo : Grand Papa - Chez Babeth cet été.
Texte : A Grand Papa - Lu par ses petites filles lors des ses obsèques le 30 Octobre 2008.


Par citr0n le Dimanche 2 novembre 2008 à 16:40
Désolée pour toi...

Et pour moi aussi, c'est pas bon de lire ce genre de texte quand on a le cafard !
Par zeyyffie le Dimanche 2 novembre 2008 à 22:22
C tellement compliqué de perdre son GP que je vais faire court mais bien : je te souhaite tout le courage du monde, je sais que c'est dur mais dis toi qu'il sera fier de toi là haut ! Je t'embrasse fort, fort, fort
 

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